Une transat sous le signe du pot au noir
7 décembre : Départ pour le Brésil.
Nous avons fait vite, très vite, pour parcourir les 1300 miles qui nous séparaient du Brésil en alignant des journées de 120, voire 130 miles nautiques. Il faut dire que cette traversée n’a ressemblé en rien à une transat des alizés vers les Antilles. Nous avons rencontré le pot au noir, ses orages et ses rafales dès le deuxième jour.
Le pot au noir
Puis nous avons eu droit à neuf jours de vent de sud-est nous obligeant à naviguer voilure réduite contre le vent et la mer. Des calmes, que nenni !
Atterrissage après douze jours à Fernando de Noronha : Grandiose ! Le Morro do Pico, bien sûr, ce masque gigantesque qui semble être l’œuvre d’une sombre inspiration de la nature, la houle aussi qui ne cesse de déferler inlassablement sur des plages d’une beauté exceptionnelle.
Lorsque nous arrivons dans la baie de San Antonio, la goélette de Magnus, partie de Praia deux jours avant nous est là. Ils sont arrivés dans la nuit.
La goélette de Magnus au pied du Morro do Pico
Fernando de Noronha est un lieu protégé de reproduction des dauphins, des tortues de mer et de centaines d’autres espèces animales. Nous n’y resterons que peu de temps car la taxe touristique y est très élevée. Tout est d’ailleurs extrêmement cher à Fernando. Dommage. Nous regretterons cette petite case sur la plage entre hibiscus et cocotiers...
Deux jours ensuite pour rejoindre le continent. Encore deux jours de près contre vent et courant, mais nous serons sur le rio Paraiba pour le soir de Noel. Comme à Fernando, nous arrivons sans carte de détail.
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